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Edito Décembre 2024 janvier 2025

Ce premier numéro de l’année est l’occasion pour le Secrétariat Fédéral de souhaiter à chaque adhérent ainsi qu’à ses proches le meilleur pour l’année 2025. Cette année sera forcément riche à plus d’un titre, l’éclatement en cours de la SNCF promettant de faire de cette année une année de lutte pour la préservation de nos acquis et pour également en gagner de nouveaux.
Cette année sera marquée par des défis majeurs, à commencer par les élections professionnelles pour nos camarades qui sont confrontés aux effets de l’ouverture à la concurrence. Dans les régions des Hauts-de-France, des Pays-de-la-Loire, en PACA, les agents du TER feront face à ce tournant dès les élections de mars. A Hexafret et Technis, des scrutins sont prévus en avril. Sur la région de Paris Est, des agents du Transilien seront concernés dès juin. Il faut noter que pendant que nos camarades du Fret SNCF subissent une filialisation avec perte des trafics rentables et un saut dans l’inconnu avec un cadre social qui n’est garanti que pour 3 ans, nos camarades de DB Cargo font face à un plan social avec perte de trafics et suppression d’emplois. La concurrence, c’est moins de trains et moins d’emplois, moins de transport ferroviaire, la preuve par le fret.
Dans le cadre de ces élections, l’ensemble de notre Fédération devra se mobiliser pleinement pour garantir à nos camarades les succès qu’ils méritent et préserver la présence d’un syndicalisme libre et indépendant auprès de tous nos collègues. Le Secrétariat Fédéral s’engage à mettre à disposition tous les moyens nécessaires pour répondre aux besoins exprimés sur le terrain.
Cette année sera aussi celle de notre congrès fédéral qui se tiendra du 22 au 26 septembre à Sète. Ce rendez-vous central dans la vie démocratique de notre organisation sera bien plus qu’une étape statutaire : il devra être un puissant levier pour préparer toute notre fédération à relever les enjeux à venir, notamment les élections professionnelles SNCF qui auront lieu fin 2026. Ensemble nous pourrons ainsi continuer de porter le plus haut possible les valeurs d’un syndicalisme libre, indépendant et fidèle à ses engagements.
Enfin, d’un point de vue interprofessionnel, les enjeux sont également massifs. Que ce soit dans la lutte nécessaire contre les politiques d’austérité qui nuisent aux services publics et au pouvoir d’achat ou dans la bataille pour obtenir l’abrogation de la contre-réforme des retraites, nous auront besoin d’une confédération unie, déterminée et indépendante.
Il y a quelques années, une campagne d’affichage confédérale rappelait à juste titre : « FO c’est la Sécu ! ». En cette année 2025 qui sera celle du 80ème anniversaire de la sécurité sociale il nous faudra plus que jamais le rappeler et le revendiquer.

Etoile d’Amiens : Après un mois de mobilisation, la grève pour gagner !

Le 15 décembre 2024, la vente à la découpe de l’entreprise ferroviaire historique est devenue concrète avec les transferts des contrats de travail des Cheminots sur l’Étoile d’Amiens, l’Étoile de Nice et le Tram Train de Nantes. Quinze jours plus tard, c’était le tour des collègues du Fret d’être transférés dans 2 filiales. Ces premières ouvertures à la concurrence sont autant de tests grandeurs natures pour les dirigeants sur la casse du cadre social cheminot, aidés dans cette tâche par la signature des accords de branche avec certaines OS dites représentatives. Retour sur les premiers jours de la filiale SNCF Voyageurs Étoile d’Amiens – SVEA.

Etoile d’Amiens : des négociations dans le cadre d’un rapport de force annoncé

Des inquiétudes persistent quant aux effectifs, notamment en raison des projets de création d’Unités Régionales d’Intervention Rapide dans un contexte marqué par la fermeture de sites. Par ailleurs, la question récurrente de la contractualisation continue de poser problème, particulièrement en raison de l’ouverture à la concurrence. Les filialisations prévues dans les réseaux TER et Transilien font craindre une réduction des volumes horaires globaux contractualisés, impactant potentiellement les conditions de travail et l’emploi des agents.
Le groupe de travail a également axé ses discussions sur l’importance de la communication, devenue essentielle à l’ère numérique. Il a été décidé de renforcer la présence sur les réseaux sociaux et de développer les communications par vidéo, afin de toucher un plus grand nombre d’agents rapidement et d’adopter la modernité imposée par notre époque.
Enfin, le GT Sûreté a réfléchi à ses prochaines initiatives, avec la volonté de relancer des mobilisations d’envergure nationale. Ces actions, comme celles menées avec succès au cours de l’année écoulée, visent à obtenir une réelle prise en compte des revendications des agents et à affirmer leur voix dans les décisions impactant leur métier.
Le 25 novembre prochain, une délégation FO Cheminots sera reçue à l’Assemblée Nationale pour être entendue dans le cadre d’un projet de loi relatif au renforcement de la sûreté dans les transports. Ce sera l’occasion de rappeler nos revendications et analyses, et notamment la problématique de la contractualisation qui paralyse le travail des agents au quotidien et fait peser à termes des menaces sur les effectifs.

Un GT sûreté d’actions

Des inquiétudes persistent quant aux effectifs, notamment en raison des projets de création d’Unités Régionales d’Intervention Rapide dans un contexte marqué par la fermeture de sites. Par ailleurs, la question récurrente de la contractualisation continue de poser problème, particulièrement en raison de l’ouverture à la concurrence. Les filialisations prévues dans les réseaux TER et Transilien font craindre une réduction des volumes horaires globaux contractualisés, impactant potentiellement les conditions de travail et l’emploi des agents.
Le groupe de travail a également axé ses discussions sur l’importance de la communication, devenue essentielle à l’ère numérique. Il a été décidé de renforcer la présence sur les réseaux sociaux et de développer les communications par vidéo, afin de toucher un plus grand nombre d’agents rapidement et d’adopter la modernité imposée par notre époque.
Enfin, le GT Sûreté a réfléchi à ses prochaines initiatives, avec la volonté de relancer des mobilisations d’envergure nationale. Ces actions, comme celles menées avec succès au cours de l’année écoulée, visent à obtenir une réelle prise en compte des revendications des agents et à affirmer leur voix dans les décisions impactant leur métier.
Le 25 novembre prochain, une délégation FO Cheminots sera reçue à l’Assemblée Nationale pour être entendue dans le cadre d’un projet de loi relatif au renforcement de la sûreté dans les transports. Ce sera l’occasion de rappeler nos revendications et analyses, et notamment la problématique de la contractualisation qui paralyse le travail des agents au quotidien et fait peser à termes des menaces sur les effectifs.

Communiqué Fédéral du 21 novembre 2024

Les négociations annuelles ont donc eu lieu. De « négociations » elles n’ont que le nom.
0,5% d’augmentation générale
13,5 euros sur la prime de travail des statutaires et 15 euros intégrés au salaire des contractuels
Quelques PR supplémentaires et « primettes » éventuelles pour les plus chanceux.

Une fois de plus, l’augmentation générale est de loin inférieure à l’inflation officielle, comme depuis plus de 10 ans maintenant. Plus de 15% de perte pour les cheminots depuis 2014.
Une fois de plus tout s’est fait sans aucune information aux cheminots, alors que les négociations ont débuté dès septembre dernier.
Une fois de plus, aucune mobilisation des cheminots n’a été organisée.

Nos salaires ne valent-ils pas une grève ???
Pour FO Cheminots, il est plus que temps que cette inaction cesse.
FO Cheminots propose de construire, dans l’unité la plus large possible, la mobilisation nécessaire pour gagner notre dû : une véritable augmentation générale des salaires.