Service minimum & D2i
Les armes des travailleurs sans cesse remises en cause.
Dès août 2008, grâce à un accord signé par la CGT, la CFDT et le MEDEF, le gouvernement Sarkozy promulguait la loi sur la représentativité. Cet accord, et la loi qui en découle, prétendaient faire disparaître les organisations syndicales pour n’en conserver que 2 : les signataires dudit accord. 16 ans après, le paysage syndical n’a pas changé mais les moyens des organisations syndicales sont considérablement diminués.
Surfant sur cette vague, la Direction de la SNCF signait avec quelques organisations syndicales un accord sur le dialogue social et la prévention des conflits qui rognait encore les moyens à disposition des salariés pour défendre leurs droits ou en conquérir de nouveaux, puisque cet accord instaurait la Démarche de Concertation Immédiate, instaurant un délai incompressible de 14 jours avant de pouvoir déclencher un mouvement de grève.
Cette même année 2008, en application d’une loi de 2007 sur la continuité des services publics, la Direction de la SNCF imposait la Déclaration Individuelle d’Intention qui contraint les cheminots à déclarer leur intention de participer à un mouvement de grève 48H à l’avance au minimum.
Toutes ces mesures, sous des prétextes divers et variés, n’ont qu’un but : empêcher le plus grand nombre possible de Cheminots de défendre leurs droits par leur moyen traditionnel : la grève.
FO Cheminots continue de combattre cette remise en cause du premier des droits démocratiques : le droit de grève.
COMMENT FAIRE GREVE – DECOMPTE DES JOURS DE GREVE .