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Communiqué Fédéral du 16 décembre 2024

Dès le 1er jour de l’ouverture à la concurrence, les cheminots se sont rappelés au bon souvenir du patronat.
A Amiens, Nantes, Nice, partout c’est par la grève que les cheminots rappellent qu’ils sont opposés à l’ouverture à la concurrence, à la destruction de l’opérateur historique et
qu’ils refusent d’en payer les frais.

La Fédération Syndicaliste Force Ouvrière des Cheminots apporte son soutien total
aux cheminots grévistes.

FO Cheminots rappelle ses revendications, seules à même de répondre aux intérêts
des personnels et à la défense du service public du transport ferroviaire :
Retour à une SNCF une, indivisible, sous monopole d’Etat,
Amélioration et extension du Statut à l’ensemble des salariés de la Branche Ferroviaire.

Communiqué fédéral du 24 mai 2024

Le 22 mai se tenait la Table Ronde sur les mesures mises sur la table par la Direction
pour éviter un conflit lors de l’événement mondial des Jeux Olympiques et Paralympiques.
Pour résumer les annonces :
50 000 Cheminots éligibles : FAUX ! Il faudra être sur un poste opérationnel, travailler
les jours d’épreuves sportives et tout cela reste à la main des dirigeants locaux (Business Unit) qui décideront quelles lignes et quels postes seront concernés.
1 900 euros comme prime pour les éligibles : FAUX ! Il s’agit là d’un maximum pour celui qui serait au boulot durant les Jeux Olympiques et Paralympiques et avec que des repos simples…
Pour le reste, il s’agit surtout d’un réchauffé ou de la redite tant il s’agit d’un rappel
des mesures sur l’élargissement des périodes de moindres besoins et l’assouplissement
du report des congés que nous paieront par la dégradation de nos conditions de travail après les Jeux.
Alors que le gouvernement attend 10 millions de spectateurs, on voudrait faire comme si
ces 10 millions n’existeraient que les jours d’épreuve et uniquement sur les sites olympiques. Ces 10 millions ne vont pas se déplacer, ne vont pas profiter de leur séjour pour visiter le pays, ne vont pas se loger en province au vu du prix des locations parisiennes ?
En conséquence, FO maintient ses revendications pour toutes et tous :
Un véritable 13ème mois,
Augmentation générale de salaire rattrapant à minima les pertes subies depuis 10 ans,
Généralisation des mesures à l’ensemble des Cheminots des 5 sociétés SNCF et du
GIE Optim’Services.

Communiqué SURETE

Depuis le 19 mars où près d’un millier d’agents (Soit 1 tiers des effectifs) de la Sûreté ferroviaire se sont réunis massivement sous les fenêtres de leur direction la colère ne redescend pas.
Les JOP approchent à grand pas et les contraintes pour les agents seront énormes.
La menace d’une absence massive des agents pendant cette période ne semble pas décourager la direction de la sûreté qui reste sourde aux revendications.
Les revendications sont claires :
Revalorisation de la prime de travail à hauteur de 500€ soit une augmentation par agent de 150€ en moyenne.
Sanctuarisation de la prime de port d’arme/ICPA à 15ans de service.
Intégration de l’IPA/ICPA dans la part liquidable du salaire pour la retraite.
Mise en place d’un véritable 13eme Mois.
Une véritable sortie de la contractualisation pour qu’enfin le métier retrouve son sens premier.
Depuis de nombreuses années les revendications n’ont pas changé et la Suge se mobilise pour faire valoir une revalorisation et une reconnaissance métier légitime.
Un rassemblement massif ainsi qu’un appel à la grève sont prévus le 28 Mai 2024.
La balle est dans le camp de la direction qui refuse de faire la moindre proposition d’évolution.

TRACT CAA ET TPFC

Accord collectif relatif aux dispositifs d’accompagnement des fins de carrière : des avancées relatives.
Le 10 avril dernier s’est tenue une table ronde sur les fins de carrière. Celle-ci a aboutie à quelques avancées sur les dispositifs existants, mais des avancées à relativiser dans un contexte de contre-réforme des retraites et de contentieux salarial.
Sur la Cessation Progressive d’Activité :
Une modalité unique est mise en place pour tous : la moitié de la CPA est travaillée à 100%, l’autre moitié est dispensée d’activité.
Pour tous :
Une durée maximale de 18 mois rémunérée à 75% sur toute la durée.
Pour les emplois à pénibilité avérée, deux cas de figure :
20 ans d’exercice d’un emploi à pénibilité avérée : 24 mois de CPA maximum rémunéré à 100% sur la période travaillée et 75% sur la période non-travaillée.
25 ans d’exercice d’un emploi à pénibilité avérée : 30 mois de CPA maximum rémunéré à 100% sur la période travaillée et 75% sur la période non-travaillée.
Particularité pour les ADC contractuels : ils accèdent aux 30 mois de CPA après 20 ans d’exercice d’un emploi à pénibilité avérée dont au moins 12 ans en tant qu’ADC SNCF. Les ADC statutaires n’ont quant à eux aucun dispositif particulier.
Pour les ASCT :
36 mois de CPA maximum rémunéré à 100% sur la période travaillée et 75% sur la période non-travaillée.
En résumé, les dispositifs de CPA sont allongés pour tous (entre 3 et 12 mois selon les cas) et la rémunération est nettement améliorée.
Sur le Temps partiel de fin de carrière pour les sédentaires :
Sur une durée de 12 à 24 mois pour tous, jusqu’à 36 mois pour les cheminots ayant exercé un emploi à pénibilité avérée pendant au moins 20 ans, l’agent pourra choisir de passer à temps partiel (entre 50% et 80%) et pourra bénéficier d’une majoration salariale de 10%. Une condition : faire valoir son départ en retraite à l’issue de la période de TP.
Sur l’ancienneté :
Cheminots statutaires : création d’un échelon 12 (10 pour les ADC)
Cheminots contractuels : création d’un niveau d’ancienneté supplémentaire à 36 ans d’ancienneté.
Sur le déroulement de carrière :
Cheminots statutaires : création d’un niveau supplémentaire avec 2 PR pour les classes 3 à 7 et TA, TB. Conditions : pas d’objection du service, être âgé d’au moins 50 ans (45 pour les ADC), être positionné sur la dernière PR du niveau depuis au moins 4 ans.
Cheminots contractuels : augmentation individuelle spécifique de 3% l’année de ses 60 ans.
Evolution vers des emplois à moindre pénibilité :
Si le cheminot a exercé un emploi à pénibilité avérée pendant au moins 20 ans et qu’il souhaite évoluer vers un emploi à moindre pénibilité entrainant une perte d’EVS, il percevra pendant 3 ans une indemnité compensatrice dégressive fixée à : 3000 euros la 1ère année, 2520 la 2ème, 2000 la 3ème.
Ces évolutions sont à replacer dans le contexte :
Cette table ronde se situe dans le cadre de la contre-réforme des retraites qui oblige tout le monde à travailler 2 ans de plus.
Les avancées sur les dispositifs de fin de carrière sont donc en réalité une petite limitation des dégâts causés par la contre-réforme, des mesures d’accompagnement de l’allongement de la durée du travail.
Exemple de la CPA : dans le cas de figure le plus favorable, le cheminot gagnera jusqu’à 6 mois de dispense d’activité supplémentaire tandis que la contre-réforme lui impose 2 ans d’activité en plus. Au final, le cheminot devra travailler 18 mois de plus pour faire valoir ses droits à la retraite, et c’est le meilleur des cas !
Quant au déroulement de carrière, on peut légitimement douter qu’un grand nombre de cheminots accède aux niveaux et PR supplémentaires quand on voit la difficulté pour une très large majorité des cheminots d’accéder aux dernières PR actuelles. Et pour les cheminots contractuels la majoration de 3% l’année de leurs 60ème anniversaire n’est pas du tout à la hauteur.
En conclusion, les quelques améliorations des dispositifs existants obtenues ne sont en aucun cas de nature à épurer les contentieux en cours, que ce soit sur les salaires (15% de perte sur le salaire en 10 ans) ou sur la contre-réforme des retraites sur laquelle FO ne tourne pas la page.
Pour la Fédération FO des Cheminots, les revendications réelles demeurent :
• Augmentation générale des salaires !
• Abrogation de la contre-réforme des retraites !