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Tract GT ASCT

La direction a peut-être la mémoire courte mais les ASCT NON ! Le premier épisode de grève en fin d’année 2022 avaient permis quelques avancées qui, bien que réelles, ne répondaient pas entièrement aux revendications des agents.
Que ce soit sur les primes de travail, les déroulements de carrière, les conditions de travail, la rémunération en général, les revendications perdurent pour les ASCT TER/Transilien/TGV INOUI/Intercités/OUIGO
Ces dernières sont légitimes et doivent trouver satisfaction.
Un deuxième épisode de grève se profile, et les Chefs de bord Force Ouvrière y prendront toute leur part ! Comme la première fois, FO sera aux côtés du CNA.
La clarté est nécessaire : Pour prendre deux exemples parlants, il ne s’agit pas pour Force Ouvrière de revendiquer un CPA ASCT étendu mais bien un système de bonifications permettant un départ en retraite anticipé sans perte sur la pension (1 an de bonification pour 5 ans au service des trains). Il ne s’agit pas non plus pour nous de revendiquer un pourcentage d’agent à la classe 4 mais un véritable déroulement de carrière permettant d’atteindre les positions de rémunération terminales de la classe 4 pour tous (et équivalent pour les contractuels).
Bien sûr, toutes les avancées sont bonnes à prendre mais la vérité des revendications doit être exprimée.
C’est pour cela que ce deuxième épisode grève qui s’annonce pour les 16, 17, et 18 février ne peut s’entendre que comme un ultime avertissement. La question des moyens pour gagner est sur la table, et pour les chefs de bord Force Ouvrière, le débat doit se mener d’une véritable grève reconductible avec des assemblées générales souveraines pour que celle-ci appartiennent véritablement aux grévistes.
Dès aujourd’hui, nous appelons l’ensemble des ASCT dans l’unité à poser leurs DII pour les 16, 17 et 18 février (du 15 à 20H au 19 à 8H), et nous appelons chacun à mettre en débat la question d’une grève reconductible en assemblée générale.

Communiqué fédéral du 30 janvier 2024

Mobilisés depuis plus d’une semaine pour pouvoir vivre dignement de leur travail, les agriculteurs ont choisi de bloquer les routes jusqu’à obtenir satisfaction sur leurs légitimes revendications.
Ils ont raison !
Dans le contexte d’inflation généralisée qui a vu l’explosion des bénéfices de l’industrie
agro-alimentaire, la question de pouvoir vivre dignement de son travail traverse également l’ensemble de la classe ouvrière.
Les enseignants, en grève le 25 janvier dernier, seront de nouveau en grève le 1er février. A la SNCF aussi la colère gronde. Après des grèves chez les aiguilleurs, des grèves se dessinent dès le 6 février dans les technicentres. Les 16, 17, et 18 février, ce sont les contrôleurs qui veulent se faire entendre.
Salaires, conditions de travail, déroulements de carrière sont partout au centre des revendications, comme la question des retraites sur laquelle FO n’a pas tourné la page : nous voulons vivre dignement de notre travail en activité ou en retraite !
Pour FO Cheminots, la situation sociale met au centre la question du « tous ensemble » !
Pour FO Cheminots, la situation sociale met au centre la question de la grève et du blocage du pays pour gagner !
La Fédération FO des Cheminots engage toutes ses structures à réunir partout les collègues
pour mettre au cœur des discussions la question des revendications et des moyens de les faire aboutir.
Tous ensemble mettons la France à l’arrêt, gagnons sur les revendications !

tract bataille du rail

Il est urgent d’organiser la lutte… Vraiment !
L’année 2023 aura été marquée par une multitude de réorganisations locales dans les unités de production, et nationalement par des attaques terribles et toutes déclinées des contre-réformes antérieures :
– Externalisation du Fret hors groupe SNCF (GPU) sur les trains jugés rentables et décision de privatisation pour tout le reste de l’activité en deux nouvelles filiales SNCF, une pour assurer une production train et l’autre pour assurer une partie de la maintenance du matériel. Ce qui signifie : externalisation des agents et plus de 500 suppressions d’emplois !
– Externalisation des Agences Paies et Familles (APF) et de certaines fonctions transverses par la création au 1er janvier 2024 d’un Groupement d’Intérêt Economique appelé plus communément GIE, ce qui signifie là aussi, externalisation des agents !
– Les premiers appels d’offre concernant l’ouverture à la concurrence TER vont « bon train » avec d’énormes impacts sur les métiers, la réglementation du travail, tout comme sur les modalités de transfert de personnel, sur leur rémunération, … Ce qui signifie là encore externalisation des agents !
– Plus timide mais tout de même rendu possible : l’ouverture à la concurrence en « open access» des TGV et Intercités.
– Volonté d’une mise en place d’une mutuelle obligatoire à tous les cheminots du Cadre permanent et leurs enfants. Quid des retraités ? Quid du devenir de la CPRP et de ses prestations ? Quid de nos cabinets médicaux ? Quid du devenir et de l’accès à nos spécialistes ? …
– Le passage d’un ÉPIC à deux, puis trois et maintenant en 4 Sociétés anonymes distinctes, et une SAS a un but clair : diviser les cheminots et séparer leurs droits pour tenter d’empêcher toute revendication commune et unitaire. Le « diviser pour mieux régner » est évident !
– Une Négociation Annuelle Obligatoire des salaires (NAO 2023) qui se moque des cheminots !
Sur cette NAO 2023 ratée, aucune des 4 organisations syndicales dites « représentatives » n’aura cherché à imposer le véritable rapport de force qu’attendaient peut-être les cheminots… Un rapport de force qui ne pouvait être que de proposer la grève reconductible jusqu’à satisfaction des revendications. D’ailleurs impossibles pour deux d’entre-elles qui ont couru après le patron pour vite apposer leur signature d’un projet d’accord à +1,8% d’augmentation générale du salaire en 2024, là où les prévisions les plus optimistes parlent d’une inflation à minima d’au moins +2,6% ! Ce qui signifie déjà qu’elles actent clairement un nouveau recul du salaire pour les cheminots en rapport avec l’augmentation des prix ! Gagner sur de véritables augmentations générales des salaires passent forcément par le rapport de force ! Tous les travailleurs qui ont gagné sur leur salaire l’ont démontré par la grève que ce soit en France, aux Etats-Unis, en Allemagne ou ailleurs, alors pourquoi ne suivons nous pas ces exemples ?

Nous le réaffirmons, il est grand temps de construire l’unité syndicale, sur des revendications claires et partagées, et pas celles reposant sur le plus petit dénominateur commun, pour aboutir à une véritable grève avec des assemblées générales de grève qui décident des modalités pour gagner !

Sur tous ces enjeux, cherchons l’unité des cheminots, engageons le rapport de force quel qu’en soit la date : aux organisations syndicales de les soutenir, de les renforcer et de les représenter !
Transformons toutes ces attaques libérales pour les intérêts du capital en une seule lutte massive des cheminots et pas chacun dans son coin ou chacun son jour ou sa période. Il devient urgent de les arrêter !
• Pour de véritables augmentations de salaires
• Pour la défense du statut, son amélioration et son extension à l’ensembles cheminots
• Pour une SNCF une, indivisible et sous monopole public
• Organisons tous ensemble la lutte pour la défense de nos intérêts et du service public de transport ferroviaire.
FO Cheminots et ses militants sont prêts.

Tract nao 2023

Négociations sur les salaires : la Direction s’est de nouveau moquée des Cheminots !
Les Négociations Annuelles Obligatoires sur les salaires se sont donc déroulées sans véritable rapport de force et ont donc logiquement accouché d’une souris.
Quelles sont les mesures validées par la Direction, la CFDT et l’UNSA ?
Alors que les Cheminots ont perdu au moins 12% sur le salaire par rapport aux prix depuis 2014, l’augmentation générale du salaire en 2024 ne sera que de 1,8%. Les prévisions les plus optimistes tablant pour 2024 sur une inflation d’au moins 2,6%, c’est donc un nouveau recul du salaire par rapport aux prix qui a été acté.
Quelques mesures viennent compléter l’augmentation générale mais bien sûr ne concernent pas directement le salaire.
• Une prime de « Partage de la Valeur » de 400 euros sera versée en décembre, prime cependant proratisée pour les agents à temps partiel et pour ceux ayant moins d’un an d’ancienneté. Il faut également précisée que cette prime, exonérée de cotisations, ne finance pas notre protection sociale. L’entreprise, qui affirme que le but de cette prime est de « récompenser l’engagement des salariés », ne doit pas nous trouver très engagés puisqu’elle propose 400 euros là où ce dispositif gouvernemental peut aller jusqu’à 6000 euros par salarié…
• Pour les personnels roulants statutaires et leurs DPX, revalorisation de la Prime de Fin d’Année de la Valeur Moyenne Théorique de la prime de travail, ce qui se traduit pour les roulants contractuels par une majoration forfaitaire du salaire mensuel…. Les sédentaires apprécieront.
• Revalorisation des indemnités de réserve, de nuit et de dimanche et fêtes : 25 euros mensuels pour l’indemnité de réserve, 4% pour les autres ce qui porte l’heure de nuit à 3,68 euros et l’heure de dimanche et fêtes à 5,78 euros… Le plus dur va être de continuer à vivre normalement avec tout cet argent !
• Quelques autres mesures s’appliqueront aux bas salaires pour garantir un salaire minimum au niveau du SMIC+ 10%, ainsi que le maintien du forfait mobilité durable pour l’achat d’un vélo et la participation à hauteur de 75% du financement des abonnements de transport collectif (les salariés qui vont être transférés dans le cadre de l’ouverture à la concurrence peuvent ici voir ce que vont devenir leurs facilités de circulation quand il devront emprunter un train opéré par un concurrent pour se rendre sur leur lieu de travail…).
En résumé : 1,8% d’augmentation, plus un saupoudrage sous forme de primes ponctuelles ou de légères revalorisations d’EVS.
Une « négociation » très loin d’être à la hauteur à l’évidence.
Pouvait-il en être autrement ?
Dès le mois d’octobre nous l’écrivions : sans rapport de force, rien ne contraint la Direction à répondre aux revendications. Tous les exemples le démontrent, y compris dans la récente période : partout où de vraies grèves ont été organisées les travailleurs ont gagné sur les salaires, en France, en Allemagne, en Angleterre, aux Etats-Unis, etc…
Bien sûr chacun sait qu’il ne suffit pas d’appuyer sur un bouton… Mais chacun sait également que sans grève reconductible avec Assemblées Générales souveraines, il est impossible de gagner.
Nous le disons à nouveau : il est temps de construire dans l’unité la plus large possible la mobilisation des Cheminots, pour une véritable grève qui puisse être gagnante.
A FO Cheminots, nous y sommes prêts !